Production d’engrais azoté bas carbone à la ferme

Solution pour une agriculture durable et autonome

La Révolution de l'engrais azoté bas carbone

En tant qu’agriculteurs, nous sommes les premiers concernés par le changement climatique.

Le projet N-VERT a pour objectif de décarboner la production d’engrais azoté et de permettre aux agriculteurs d’être autonomes en produisant chez eux, grâce à de l’énergie renouvelable, leur propre engrais azoté.

L’agriculture émet 19% des GES (gaz à effet de serre) français et l’Etat veut les réduire de 46% d’ici à 2050

D’après Arvalis, les grandes cultures émettent de 2.5 t à 3.5 t eq CO2/ ha

80% des GES en grandes cultures sont liés à l’utilisation des engrais azotés

En France, 16.5 millions d’hectares de terres arables sont fertilisés

Arrive bientôt ! Après la récolte de l'essai mis en place par la Chambre d'Agriculture 28 sur ma parcelle de blé dur
La fertilisation azotée représente une révolution dans les pratiques agricoles modernes, jouant un rôle crucial dans  la productivité des cultures.
La moitié de la population mondiale mange et vie grâce à un seul procédé industriel  : le procédé Haber-Bosch. C'est l’une des découvertes scientifiques capitale du début du XXe siècle.

Pilier central de l'agriculture : la Fertilisation Azoté

Pour croître, les plantes ont besoin de nutriments qu’elles puisent dans le sol.

En ce qui concerne l’azote, seules les légumineuses, grâce à la symbiose qu’elles mettent en place avec des bactéries sur leurs racines (nodosités) peuvent capter l’azote de l’air (Soja, haricot, pois, luzerne, tréfle …)

Toutes les autres cultures ont besoin d’une fertilisation, soit d’origine organique (élevage, résidus de cultures) soit sous forme minérale.

Depuis le début du 20ème siècle et la découverte du procédé Haber-Bosch (1909-1913) l’utilisation d’engrais azotés de synthèse s’est fortement développée.

Cette technologie très énergivore utilisant le méthane (CH4) comme source d’hydrogène, génère  beaucoup de GES.